Publié dans Sport

Jeux des îles 2023 à Madagascar  - Une organisation toujours dans le flou

Publié le lundi, 10 octobre 2022

Dans exactement 10 mois, la 11ème édition des Jeux des îles de 2023 aura lieu à Madagascar. Le flou persiste autour de son organisation. Si le ministère de la Jeunesse et des Sports a déjà lancé le concours de logo au mois de juin dernier, côté préparation des athlètes locaux, rien n'a commencé officiellement.  Pour le moment, les Fédérations concernées se démènent pour assurer le regroupement de leurs athlètes avec les moyens du bord.

 

Du côté du comité d’organisation des Jeux des îles, un flou persiste au niveau de la date, du règlement et de la participation des femmes dans certaines disciplines.

Aucune précision sur la date et le règlement. Des questions restent encore sans réponse concernant la date précise et le règlement : « à moins d’un an des Jeux, le plus compliqué à maîtriser c’est l’organisation générale à Madagascar. Avec les règlements généraux, on sait que d’un jeu à l’autre ça ne change pas », confie un responsable d’une Fédération. 

Pour Madagascar c’est sûr que ce sera durant les grandes vacances. Mais pour libérer les enseignants et les étudiants des autres pays, cela nécessite des organisations. Une date qui n’est pas encore fixée compte tenu de plusieurs événements sportifs qui auront lieu entre juillet et août 2023.

Quid de la participation des femmes dans certaines disciplines ?

Autre point encore floue : il s’agit de l'impossibilité pour les femmes de participer à la compétition dans certaines disciplines, comme le cyclisme, le beach soccer ou encore le surf. 

Pour les 25 disciplines représentées, pas d’inquiétude. Le ministre de tutelle l’a annoncé dès le départ : ils sont prêts à accueillir 3 000 athlètes. Quand les îles ont proposé des disciplines, le comité d’organisation local n’a pas rechigné. Le pays compte des infrastructures hôtelières, deux piscines olympiques en projet de construction et un nouveau gymnase promis par le ministère. A entendre les locataires de la place Goulette, on a donc toutes les raisons de dire que ça ne peut que bien se passer.

Recueillis par E.F 

Fil infos

  • Stockage de matériels de la JIRAMA à Toamasina - Le Groupe Sodiat apporte des clarifications
  • Persécutions politiques - Les collaborateurs de Rajoelina dans le viseur du régime
  • Fête de la Nativité - Pas de trêve politique
  • Administration public - Six Chefs de Région "par intérim" nommés 
  • Haute Cour Constitutionnelle - Des soi-disant démissions contestées
  • Gouvernement de la Refondation - Distribution de vivres dans le Grand Sud en fin de semaine dernière
  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff